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ALPCM NANTES BASKET BALL
16 mars 2007

ouest france mars 2007

Basket-ball : Au poker menteur les basketteurs sont rois !

Les états généraux du basket en Loire-Atlantique. Au départ c'est une idée louable.  Elle accouchera sans doute d'une souris comme les précédentes, sauf si !

La Loire-Atlantique et plus spécialement l'agglomération nantaise compte un nombre important d'équipes de basket féminines et masculines évoluant dans les championnats de France seniors. Treize pour être précis, mais dire que ces treize formations font partie de l'Elite du basket français c'est aller vite en besogne, c'est faire rimer Nationale III avec haut-niveau. Il n'empêche que de réunir, comme ce fut le cas samedi, tous les clubs concernés était une idée louable, surtout que c'était pour définir une stratégie qui mènerait vers les sommets.

Pas certain que l'on ait beaucoup avancé. En revanche ce fut l'occasion d'une belle partie de poker menteur. Heureusement, tous les participants ne connaissaient pas les règles du poker menteur et ces derniers ont évoqué tout haut ce que l'on avait pour habitude de dire tout bas. Le premier fut Michel Salé, le président de l'ALPCM Nantes : « Pas question que l'on se rapproche de Nantes Rezé Basket 44 qui n'a pas de racines et une philosophie différente de la notre... » Des propos d'autant plus embêtant que Thierry Frère le président du NRB 44 avait, quelques instants plus tôt, réclamé, mieux considéré comme acquis, le leadership en ce qui concerne le basket féminin : « qui donne du bonheur, du plaisir, de l'envie à la masse ! » Ce que ne conteste pas Alain Trottin, le technicien de l'ALPCM, mais en revanche il y met une condition : « le problème c'est Thierry Frère... ». Une idée partagée par Hubert Sorin (CSP Rezé) : « Pour ce qui nous concerne pas question de rapprochement tant que Thierry Frère sera président du NRB ! » D'un seul coup on venait de découvrir qu'il y avait des chapelles, des clans, que Thierry Frère ne faisait pas l'unanimité. Des décideurs (si, si) ont même oublié qu'ils avaient laissé entendre, il y a quelques mois, que l'ALPCM avait toutes les qualités pour prendre la tête du basket féminin, que le projet de Thierry Frère n'était pas fiable. Alors, aujourd'hui il ne faut pas s'étonner du retour du bâton.

L'Hermine fait l'unanimité, mais...

Oui, c'est vrai personne ne conteste à l'Hermine son titre de chef de bande. Pierre Rougier en a pris acte : « Il n'était pas question de partir au feu contre des gens qui ne nous sont pas favorables » Cette osmose est, sans nul doute, plus admise que réelle du fait que l'on ne joue pas dans la même cour. Mais, où veut-on jouer ? Daniel Brohan, le président de l'AL Basse-Indre a eu le courage d'annoncer la couleur : « la Nationale lI masculine et c'est tout, avant d'ajouter, que chacun dévoile sa stratégie. On passe notre temps en guerres intestines, assez de discours, du concret ! » En fait de concret on saura seulement que les fiançailles entre l'USJA Carquefou et Sainte-Luce se passent bien et que l'on se dirige vers une union (voir ci-dessous), qu'il ne faut pas confondre avec une fusion qui signifierait la disparition d'une entité. À deux la vie est plus facile surtout comme l'a dit Jean-Claude Guibert qui préside aux destinées de Sainte-Luce : « Il faut arrêter de dire des c... la Nationale II ce n'est plus de l'amateurisme ! » Pour connaître les ambitions des autres clubs, il faudra revenir, hormis pour le CSP Rezé qui reconnaît que la Nationale II féminine c'est le maximum de ses possibilités. Et, c'est pourtant là le problème, le nombre d'équipes en Nationale n'est-il pas trop élevé, surtout quand on connaît le potentiel de joueurs et joueuses capables d'évoluer à ce niveau ?

Alors on fera comme si, oubliant que dans quelques semaines : « On va continuer à se piquer des joueurs, on est les premiers fautifs ! » avouera en off un président de club. Plus explicite est encore l'intervention d'un représentant de l'ASPTT Nantes : « C'est curieux je n'entends pas autour de cette table les mêmes discours que pendant la pause ! » la preuve, que lui aussi, il ne connaissait pas les règles du poker menteur.

Thierry Journaud a eu le mérite d'essayer, de croire que le temps avait effacé les rancoeurs, tiré un trait sur les ambitions. Il lui reste un peu plus d'un an pour démontrer le contraire. Bon courage Président !

Ouest-France

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